Une étude APEC a permis de mettre en évidence les profils de cadres les plus concernés par cette envie de changer en fonction de leur souhait de mobilité et/ou de leur rapport au travail.
Selon une étude de Cadremploi réalisée récemment, environ deux tiers des cadres rêvent de changer de poste ou d’entreprise.
Une étude APEC a permis de mettre en évidence les profils de cadres les plus concernés par cette envie de changer en fonction de leur souhait de mobilité et/ou de leur rapport au travail.
‘Les passionnés optimistes’ (19%), généralement jeunes, sont confiants quant aux possibilités d’évolution de leur carrière professionnelle et perçoivent leur travail comme une « réalisation de soi » leur permettant de s’épanouir. Généralement ils ne connaissent pas le stress malgré le haut niveau de responsabilité du poste qu’ils occupent.
Ces cadres n’ont aucun problème avec le changement et restent en veille sur les recrutements proposés. Ils veulent, avant tout, avoir un travail qui a du sens, qui leurs permettent d’avoir des responsabilités tout en conservant un équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle.
‘Les comblés sereins’ (19%) voient le travail comme source d’épanouissement. Ils sont très sensibles au fait que leur rémunération progresse régulièrement. La mobilité ne leur fait pas très peur : il est simplement important de trouver un poste au moins aussi avantageux financièrement que le précédent poste occupé.
‘Les confortables en veille’ (16%), toujours à l’affût de propositions intéressantes, veulent évoluer et relever de nouveaux challenges. Paradoxalement, ils ont peur de perdre le confort qu’ils trouvent dans leur poste actuel (avantages, missions, rémunération, proximité de l’entreprise, etc.). Généralement, ils travaillent dans des grands groupes qui offrent de nombreux avantages qu’ils ne souhaitent pas perdre.
Ces profils de cadres, comme les précédents, sont plutôt individualistes dans leur processus de changement d’emploi.
‘Les stressés inquiets’ (11%) sont plutôt enclins à changer de d’entreprise s’ils sont accompagnés. Leurs motivations sont axées sur la recherche de la sérénité dans le travail et l’allègement de la charge de travail. Généralement, ils ne sont pas très optimistes quant à leur carrière professionnelle. Ils sont stressés dans leur travail mais, paradoxalement, deux-tiers d’entre eux sont satisfaits de leur poste. Pour un recrutement dans une nouvelle entreprise, ils ne feront pas l’impasse, notamment, sur la revalorisation de leur rémunération, les relations entre collègues. Le risque, pour eux, est de trouver un poste moins intéressant que leur poste actuel.
‘Les déçus en recherche’ (16%) s’ennuient dans leur poste et leur motivation diminue à vue d’œil. Ils ont besoin de trouver un nouveau poste qui répondent à leurs souhaits en matière de missions, de rémunération, d’ambiance au sein de l’entreprise.
‘les insatisfaits craintifs’ (10%) ne sont pas heureux dans leur travail. Ils subissent stress, s’ennuient et ne voient aucune perspective de carrière dans l’entreprise. Ils souhaitent changer d’entreprise mais sont freinés par peur du chômage.
‘Les éprouvés persévérants’ (9%) ne voient pas leurs conditions de travail évoluer (rémunération, carrière). Généralement ces cadres ont déjà connu des déceptions professionnelles. Ils ne sont plus du tout motivés et entrent facilement dans une démarche de recherche d’emploi.
Les entreprises qui souhaitent garder ses collaborateurs, notamment les cadres qui sont, généralement à l’écoute de nouvelles opportunités, doivent leur proposer des missions intéressantes et des formations leur permettant de garder leur motivation et de compléter leurs connaissances.