La France vieillit, le développement durable devint une nécessité, l’intelligence artificielle fait son grand retour.
Cette phrase indique les secteurs d’activités qui sont et resteront porteurs dans les années qui viennent. Pour chacun de ces secteurs, on prévoit certains futurs emplois :
Dans le secteur de la médecine et l’accompagnement des personnes
- Le médecin spécialisé en soins palliatifs,
- Les assistants de soin en gérontologie.
Dans le secteur de l’écologie et le développement durable
- L’Ingénieur ou technicien expert en recyclage : il doit connaître les processus actuels et participer à l’élaboration de nouvelles techniques,
- Le trader en CO2 : il vend et achète du dioxyde de carbone. L’Union Européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz carbonique de 20 % à l’horizon 2020. Pour y arriver, elle impose aux industriels un quota d’émission de gaz à effet de serre. Certains n’utilisent pas tout ce quota. D’autres, au contraire, le dépassent. D’où l’idée d’un marché d’échange de quotas permettant aux bons élèves de vendre et aux mauvais élèves d’acheter leur « droit à polluer,
- L’architecte HQE(haute qualité environnementale) : Son objectif est de réduire la consommation d'énergie d'un bâtiment et de protéger l'environnement, en intervenant dès sa conception. Il intervient sur des programmes immobiliers. Il s'assure que le chantier de construction n'est pas polluant et que le bâti respecte les normes les plus exigeantes, en isolation acoustique et thermique notamment,
- Le technicien ou ingénieur agronome conseil: avec la remise en cause de la PAC et la vigueur retrouvée du bio, les agriculteurs nécessitent de plus en plus d’être accompagnés par le technicien ou l’ingénieur agronome conseil,
- Les métiers des énergies renouvelables,
- Le spécialiste en écotourisme : du commercial au créateur de voyage, toute la filière est en pleine expansion,
- Le fundraiser : il tisse ses réseaux et recherche des financements de toutes provenances pour des associations ou ONG.
Dans le secteur de l’informatique, des réseaux sociaux et de l’intelligence artificielle
- L’architecte cloud-computing : il définit les stratégies de stockage des données à distance pour les entreprises,
- Le spécialiste de la réalité virtuelle : il met au point des systèmes et outils de simulation ou de capture de mouvement, des casques de vision stéréoscopique. Il peut apparaître aussi dans le monde industriel comme un spécialiste de l'interface homme-machine pour la maîtrise des systèmes et machines complexes,
- Ingénieur en intelligence artificielle : il assure plusieurs types de fonctions : programmation, simulation de comportement, construction de machine, mise au point d’interface utilisateur, ses domaines de compétences sont de plus en plus nombreux chaque année,
- Le consultant en e-réputation : Expert en matière d’information digitale, le consultant e-reputationa pour mission de déployer une stratégie efficace et de développer les moyens adéquats permettant à son entreprise de tirer son épingle du jeu dans le marché très concurrentiel des nouvelles technologies dans son sens le plus large.
L’usine du futur
L’usine du futur sera intelligente, connectée et automatisée. Les industries françaises ont du retard à combler dans ce domaine si l’on compare avec l’Allemagne. Elles accélèrent donc l’automatisation des lignes de production. Cela ouvre de nombreuses perspectives d’offres d’emploi pour des postes de techniciens spécialisés et de managers du changement. De nouveaux profils seront recrutés.
On constate, depuis 2 ans, que la demande pour les postes de techniciens en automatismes augmente. Plus les usines seront robotisées, plus il y aura de besoins en automaticiens pour la conception des programmes informatiques. Parallèlement, pour éviter les pannes de ces robots, les entreprises sont de plus en plus attachées à la maintenance prédictive qui permet d’identifier les signes annonciateurs de défaillance des machines. Cette anticipation permet de ‘réparer’ les machines avant que la panne ne survienne et ce rôle est assuré par des techniciens en maintenance prédictive. Selon une étude mondiale du cabinet McKinsey, la maintenance prédictive permettrait aux industries d’économiser plus de 550 milliards d’euros d’ici 2025.
Big data, c’est LE mot à la mode depuis quelques années : il est appelé parfois « données massives » et désigne des ensembles de données devenus si volumineux qu’ils dépassent l’intuition et les capacités humaines d’analyse et même celles des outils classiques de gestion de base de données. C’est là qu’intervient le data scientist ou data miner, spécialiste de la science des données, de plus en plus gigantesques, hétérogènes, voire non structurées, recueillies à partir de sources diverses et éparses. Il est chargé d’exploiter et de valoriser ces données pour en extraire de la connaissance utile à l’optimisation des offres et services de l’entreprise.
Dans le domaine de la maintenance prédictive, pour l’usine du futur, afin d’établir en amont le diagnostic, le data scientist, conçoit des algorithmes qui permettent de trier et d’analyser les multiples données récupérées par les capteurs greffés sur les machines.
Dans le cadre de l’activité globale de l’entreprise, le data scientist analyse les données multiples, pour anticiper les tendances aussi bien marketing que comptables ou encore financières.
Le data scientist est un geek à sensibilité marketing.
Quelques autres métiers du futur
- Le social seller: le commercial du futur crée et développe un réseau de relations (clients, partenaires, prospects, …) via les réseaux sociaux à des fins commerciales. Il partage ses connaissances par le biais d’articles, de publications afin de toucher le plus de personnes possible, de créer de l’interaction sur leurs profils pour leur proposer ensuite (et pas avant) leurs solutions/produits.
Grâce aux réseaux sociaux, le social seller contextualise chaque mise en relation, rebondit sur l’actualité de son prospect, pose des questions et creuse les besoins éventuels qui peuvent aboutir à une vente.
- Le neuro-manager ou brain manager: le neuro-manager s’appuie sur les neurosciences pour manager ses équipes et les faire progresser. Le neuro-management repose sur l'acceptation des sentiments en entreprise et sur la meilleure façon d'orienter les actions des collaborateurs. Pour améliorer la performance organisationnelle, les neurosciences suggèrent en effet de mieux repérer l'état émotionnel des employés et de comprendre et analyser les comportements humains.
- Le hacker éthique: le hacker éthique est un spécialiste de la sécurité informatique offensive pour la protection des systèmes informatiques des entreprises. Son rôle consiste à attaquer les systèmes de sécurité informatique pour tester sa vulnérabilité. Les entreprises peuvent ainsi détecter les failles de leur système pour leur permettre de mieux se protéger d’éventuelles attaques de cybercriminels.
- Les nouveaux métiers de l’IA (Intelligence Artificielle) : les nouveaux métiers de l’IA ont commencé à apparaître, tel que le coach de robots. Il est, aujourd’hui, impossible de lister les nouveaux métiers de l’IA car beaucoup d’entre eux n’existent pas encore. Un récent rapport de la firme américaine Cognizant estime que l'intelligence artificielle pourrait créer 21 millions d'emplois au niveau mondial.