Pour recruter le bon profil international, il faut être très attentif au savoir-être du candidat.
Travailler à l’étranger n’est pas anodin et certaines contraintes peuvent également concerner la famille du collaborateur (logement, scolarisation des enfants,…). Il faut que le candidat soit particulièrement motivé pour ce type de mission.
Une attention toute particulière doit être portée sur les soft skills du candidat pour réussir le recrutement. Outre la motivation, Il doit posséder une grande capacité d’adaptation, faire preuve de curiosité et d’ouverture d’esprit.
S’il maîtrise la langue du pays d’accueil, c’est un vrai plus mais, il doit, au minimum, pour être efficace, maîtriser la langue anglaise. Si le candidat a déjà travaillé dans le pays ciblé ou s’il en connaît les coutumes locales, cela peut constituer un atout déterminant pour la réussite de sa mission.
Il est probable qu’un candidat qui a déjà travaillé à l’étranger, pourra être rapidement opérationnel. Il aura même pu se constituer quelques réseaux au sein de ce pays.
Un candidat polyvalent sera plus efficace pour faire face à l’inconnu et gérer, de manière autonome, les nombreux sujets qu’il devra traiter.
Le profil international des jeunes diplômés
Les étudiants, futurs cadres devraient, pour faciliter leur recrutement, acquérir un « profil international ».
De plus en plus d’écoles d’ingénieurs, sensibilisées à ce sujet, encouragent la mobilité internationale de leurs étudiants. Pour ce faire, elles recrutent des étudiants étrangers, proposent des conférences internationales, dispensent certains cours dans une langue étrangère, mettent en place des ateliers de mise en situation professionnelle, imposent une seconde langue vivante obligatoire, un ou plusieurs stages de plusieurs mois à l’étranger et exigent un niveau minimal en langue anglaise, niveau validé par le TOEIC ou le TOEFL.
Les écoles essaient d’adapter, au mieux, la formation qu’elles dispensent, aux enjeux économiques.